WSOP 2022

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Paris première (réussie)

10:32 - 19 juillet 2022 - Par Fausto

Paris

Ca fait précisément quarante-huit jours que j’ai posé le pied à Vegas. Sept semaines à fouler le bitume brûlant sous les 40 degrés, ou plutôt, sous les 105° Fahrenheit du soleil du Nevada. À déambuler dans la démesure du Strip, en faisant des kilomètres de marche, enfin, des miles, pour aller d’une salle de poker à une autre, entre le Paris et le Bally’s. Depuis le premier jusqu’au (presque) dernier tournoi, nous avons couvert la grande première des WSOP dans ses nouveaux quartiers.

Avant même le coup d’envoi, nous épions, en compagnie de Harper et de son acolyte Yoann, les coulisses de ces deux casinos, liés par l’histoire, ainsi que par un tunnel, que nous avons traversé dix fois par jour, pendant deux mois. Trois arènes pour accueillir ce baptème de feu : la plus grande salle de poker jamais dressée pour des World Series, côté Paris, et les deux salles, efficace pour l'une, esthéthique pour l'autre, côté Bally’s.

Bien installé dans sa nouvelle maison

Paris

La Ballroom fut le lieu de batailles massives, de guerres de cartes totales, rassemblant des milliers, voire des dizaines de milliers de combattants. Le grand test du Housewarming, sonnait le début de cette Odyssée guerrière, où l’on se bat avec pour seules armes ses cartes, son cerveau, et plus vulgairement, ses couilles. Quelques couacs de croupiers néophytes donneront du grain à moudre aux Twittos enragés, mais si l’on doit juger l’organisation de ces WSOP version Paris, on ne peut que tirer son chapeau.

Chochon Effel

Les dizaines de floors et directeurs de tournoi que j’ai côtoyés ont fait preuve d’un professionnalisme épatant, dans la tenue des tournois, dans leur contact avec les joueurs, comme dans la gestion globale de l’évènement. Même quand une fake news mettait le Strip en état de panique, et que des centaines de joueurs courraient dans les allées du Paris, renversant les tables et les jetons, le staff des WSOP mettait tout en œuvre pour permettre la reprise des tournois, dans des conditions de sécurité, d’équité et de confort que les joueurs eux même ont salué. 

La nouvelle localisation de l’évènement, au cœur du Strip, de son effervescence, de ses lumières, donnent aux WSOP une énergie différente, en plus de mille commodités qui là encore, ont largement satisfait les participants. Et comme toujours, la grande fête mondiale du poker a donné lieu à à légion de coups lunaires, moult épopées victorieuses, d'innombrables exploits, accomplis par des légendes du jeu, comme par d’illustres anonymes. On se permet un petit flashback.

Paris était magique

WSOP

Les rapprochements entre les World Series et la Coupe du Monde sont aussi récurrents que légitimes. Les meilleurs joueurs du globe se rassemblent au même endroit pour une compétition, certes, individuelle, mais où les joueurs représentent fièrement leurs couleurs nationales. Bien entendu, personne ne peut faire concurrence aux Américains au tableau des médailles, mais plusieurs équipes ont également marqué l'édition de leur empreinte. Et si on enlève le pays hôte, celui qui a raflé le plus de bracelets cette année, c’est la France ! Cocorico.

Soma Nutsr

Pour montrer la voie, un gamin de 23 ans. Léo Soma, le jeune prodige de l’équipe NutsR, avait déjà pris l’habitude de raser les rooms online, depuis son centre de formation cambodgien. Pour sa première campagne à Vegas, le Valentinois a, déjà, accompli le rêve ultime du joueur de poker, en enlevant le 1 500 $ 6-max, devant 2 392 joueurs, pour 456 patates. Autant vous dire qu’on risque de reparler du jeune Olux très vite, et pour mieux le connaître, on vous conseille fortement l’interview que l’on a faite, à froid, avec le premier héros tricolore.

Leigbo

Pour le deuxième sacre, on a dû attendre un peu. De nombreux valeureux guerriers ont pris le relais en signant des deeps-runs superbes, le plus souvent sur des fields démentiels. Plusieurs anonymes se sont fait un nom atteignant une table finale sur le plus grand festival de poker au monde. Le Mosellan Renaud Cellini sur le 600 $ Deepstack, l’expat’ de Thaïlande Sébastien Clot, l’entrepreneur de Beyond The Limit Sébastien Guidez sur le 500 $, le Franco-Italo-Américain Romain Lotti sur le Monster Stack, Jordan Pelon sur le Colossus, sans oublier notre triplé sur le 1 500 $ Freezeout, avec Michel Leibgorin, Maxime Parys, et Samuel Anclevic. Les deep runs Français ont déferlé sur l’Event Center. Et quelques semaines après Olux, certains se sont concrétisés en bracelet.

Pastore

Représentant la fine fleur de la grind tricolore, le jeune Jonathan Pastore se présente aux yeux du poker mondial en remportant le 6-max 5 000 $, l’un des tournois les plus relevés du festival, pour 771 briques. Et sur cette dernière semaine, enfilade de bracelets ! En mode online pour Julien Pérouse, en mode Lucky 7’s pour Gregory Teboul, et en mode Razz Julien Martini, qui augmente d’une unité le record pour un détenteur de bracelet tricolore (4).

Espen Jorstad

Avec cinq titres, la France valide son meilleur été de WSOP et confirme sa montée en puissance sur l’échiquier mondial. Juste derrière elle, on signalera également le score exceptionnel de l’étonnante équipe bulgare, qui décroche quatre bracelets, et bien sûr de la Norvège, menée par Espen Jorstad, qui en ramène deux à lui tout seul, dont celui du Main Event. 

Héros d'un jour ou de toujours

Pour continuer notre tour du monde des WSOP, arrêtons-nous tout de même quelque temps en terre américaine. Avec 56 bracelets, les joueurs locaux conservent une petite marge d’avance sur le reste de la mêlée. Et plusieurs d’entre eux ont assuré le spectacle et participé à la magie de cette édition, en accomplissant des exploits majeurs.

Dan Cates

Le premier qui me vient, c’est assurément Dan « Macho Man » Cates. Le joueur le plus extravagant de la scène High Stakes a plus que tenu son rang en réalisant un improbable back-to-back sur le prestigieux Poker Players Championship, le tout déguisé en Randy Savage, un catcheur américain qui a habité Jungleman, jusqu’à sa propre voix, de la première à la dernière main, face à son valeureux finalise Yuri Dzivielevski.

Dans la famille des Dan, je voudrais également Monsieur Smith. Le lutin des High Stakes est allé chercher, avec beaucoup de panache et d’émotions, son premier bracelet sur le 25 000 $ Heads-up, pour compléter une galerie de trophée déjà bien garnie. Je demande aussi Monsieur Zack, seul joueur à avoir réussi le doublé sur cette édition, en Omaha Hi-Lo et en Stud Hi-Lo, agrémenté de quatorze autres ITMs, dont une 3e place et une 8e sur le Super High Roller.

En parlant de SHR, comment ne pas mentionner Alex Foxen. Le géant américain avait déjà (presque) tout gagné, n’avait (presque) plus rien à se prouver. À l’instar de Dan Smith, il est allé lui aussi chercher le bracelet qui lui manquait, sur le plus cher des tournois, pour une victoire net, sans bavure, et colossale de 4 563 700 $. 

Plusieurs autres tauliers du circuit ont également inscrit leur nom au palmarès de cette édition. Le sulfureux Jake Schindler, le silencieux David Peters, les légendes des Mixed games Brian Hastings et Adam Friedman, mais aussi Scott Seiver - dont on se souviendra du 4e bracelet comme des 43 bullets sur le Flip & Go - ont également leur place au balcon des protagonistes de ces World Series of Poker.

SHR

Côté Winamax, ces Series ont longtemps été poussives. Il y a quelques jours encore, le bilan du Team paraissait un peu maigre. Une seule grosse finale, une seule “vrai” perf', signé Adrian Mateos, sur le Super High Roller où la máquina ne prenait finalement “que” 5 buy-ins, pour 1 367 206 $, tout de même. À part ça, beaucoup de “blanks”, de nombreux deep runs avortés et de déception, surtout en comparaison aux autres années, où le Team avait pris l’habitude d’enquiller les finales et les perfs de choix. Mais tout vient à point à qui sait attendre.

Il y a deux jours, François Pirault ajoutait une nouvelle finale, sur le prestigieux 5 000 $ 8-max, réalisant ainsi sa meilleure performance sur un tournoi World Series. Quelques heures plus tard, Joao Vieira l’imite sur le 50 000 $… Et va même au bout de son idée en arrachant la victoire après un retournement de situation remarquable. La résilience de Naza ne peut qu’inspirer le respect, tant le joueur a fait preuve de régularité sur ce festival, récompensée sur le gong, par un deuxième bracelet.

Un nouveau titre WSOP pour le Team, qui n’est jamais reparti de Vegas sans avoir inscrit son nom au palmarès, depuis maintenant quatre ans. Aussi sympas qu’ils sont, on a belle et bien affaire à une équipe de monstres.

Joao Team W

Des terreurs qu’on aura le plaisir de retrouver très bientôt. Les World Series, c’est fini, tout le monde a bien mérité quelques semaines de vacances mais l’appel des cartes sonnera très vite. Un peu plus près de nos frontières cette fois, du côté de la côte catalane, pour une autre étape mythique du circuit, à Barcelone. Et pour le coup, ça fait quelques années que le Team n'a pas ramassé un EPT. Et si on rattrapait le temps perdu à partir du 15 août ?. Le rendez-vous est pris. Et encore une fois, vous pourrez compter sur une équipe de reporters, aussi forte en coverage que Karim Rebei à tapis, et sur la meilleure photographe de poker au monde, Caroline Darcourt. Ça sera tout pour nous. Au revoir Paris.

équipe de choc


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