Quand Ian Poulter essaie de se reconstruire une image positive...

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Quand Ian Poulter essaie de se reconstruire une image positive...

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Ian Poulter Photo by Lionel BONAVENTURE / AFP

Il ne s’était pas exprimé depuis un moment, lui qui est parti pour le LIV Golf quelques mois après avoir été l’ambassadeur du changement de nom de l’European Tour. En marge de l’ouverture de la Saison 2 du circuit rebelle de Greg Norman, au Mexique, Ian Poulter a tenté de se justifier, de s’expliquer, et a lancé une grande opération réhabilitation… à six mois de la Ryder Cup à Rome !

 

D.O.

Dans une interview exclusive signée Jamie Corrigan, publiée dimanche par le quotidien britannique The Telegraph, Ian Poulter confie sa détresse… après avoir encaissé entre 20 à 30 millions de dollars, selon les estimations, pour rejoindre LIV Golf, le circuit rebelle de Greg Norman, dès son lancement en juin 2022.

« Je me sentais tellement mal que je me suis mis à beaucoup trop manger », confie Ian Poulter à Jamie Corrigan dans cet entretien qui ressemble à tout sauf à un mea culpa. Au contraire, Poulter, le grand comédien aux tenues excentriques et pantalons à carreaux, joue les Calimero à la perfection. Comme quand il a regretté récemment que le DP World Tour ne lui ait pas souhaité son anniversaire, ni celui de Sergio Garcia, alors qu’ils avaient intenté une action en justice, avec d’autres joueurs, contre le circuit qu’ils avaient trahi.

Six mois plus tôt, le même Poulter vantait le changement de nom de l’European Tour, dans la vidéo officielle de promotion du DP World Tour, du nom de la plate-forme de logistique portuaire basée à Dubaï. C’était aux côtés de Sergio Garcia, autre caïd du circuit européen.

 

 

Les internautes ne sont pas dupes, et ils ont un peu de mémoire. Donc, quand Poulter, Garcia et Lee Westwood, notamment, ont décidé de partir chez Greg Norman, pour jouer moins et gagner plus, leur image impeccable, basée aussi sur leurs exploits à répétition en Ryder Cup, en a pris un gros coup et des torrents d’insultes, parfois excessives, ont déferlé sur les réseaux sociaux, à leur intention.

Il y a eu des critiques vraiment méchantes et les médias ont tout exagéré. J’ai trouvé cela très injuste

« J’ai eu du mal à faire face, il y a eu des critiques vraiment méchantes et les médias ont tout exagéré. J’ai trouvé cela très injuste. C’était une période très difficile. Mais les réactions au documentaire de Netflix m’aident à repartir du bon pied. Depuis qu’il est sorti, il y a dix jours, je n’ai que des réactions positives. C’est tout le contraire de ce que j’avais pris l’habitude de recevoir pendant plus de six mois. »

 

.@jcorrigangolf writing a good genuine article. 👍🏼 https://t.co/BjSdea3TI9

— Ian Poulter (@IanJamesPoulter) February 26, 2023

 

Vision altérée, optimisme exagéré ?

Là encore, la vision de Poulter est légèrement altérée car les réactions à son passage dans Full Swing, où il semble en fin de parcours, et à cet article du Telegraph, sur Twitter, ne sont pas toutes positives. Il y a toujours autant d’internautes pour lui reprocher d’avoir choisi l’argent plutôt que l’intérêt sportif, ou même pour le traiter carrément de « has been », à 47 ans.   

« Il y a plein de gens qui m’écrivent : je vous prie d’accepter mes excuses, j’ai dit des choses que je n’aurais pas dû dire, j’ai à nouveau du respect pour vous, tout le monde ferait la même chose pour sa famille. J’espère que c’est un tournant décisif. Et moi je sais que je suis en train de prendre un nouveau départ », ajoute Poulter, résolument optimiste.

 

La Ryder Cup dans le viseur…

L’autre grand sujet de l’interview au Telegraph, c’est bien sûr la Ryder Cup qui approche. Pilier de Team Europe depuis 2004 (16 points marqués en 7 participations, pour 5 victoires contre Team USA), l’Anglais rêve encore de jouer l’édition 2023, en septembre à Rome. D’autant que le capitaine Luke Donald a déclaré ce week-end, en marge du Honda Classic, qu’il continuait à surveiller les résultats des Européens du LIV Golf.

« Il n’y a qu’à regarder les images. Je ne faisais pas de cinéma quand je jouais la Ryder Cup. C’était vraiment du sang, de la sueur et des larmes. Et je mettais quelques semaines à me remettre après chaque rencontre , confie-t-il, histoire de faire pleurer dans les chaumières.

« J’ai aimé chaque seconde de la Ryder Cup, mais maintenant je suis dans une situation où je ne me sens pas le bienvenu. Juste parce que j’ai fait passer ma famille en premier ? », demande Poulter à Corrigan. « Je pense à mes enfants, mais aussi à leurs enfants, et aux enfants de leurs enfants. Et j’ai toujours joué au golf pour gagner de l’argent, c’est mon métier. »

 

55 millions de dollars de gains depuis 1999

Vainqueur de 12 tournois sur le DP World Tour et 3 sur le PGA Tour, Poulter a déjà gagné plus de 55 millions de dollars depuis ses débuts professionnels, en 1999. Il collectionne toujours les Ferrari. Et il se dit prêt à gagner sa place en Ryder Cup, sur le terrain, parce que « je n’ai aucune chance d’obtenir un des six picks, quoi que je fasse », observe-t-il, dans un éclair de lucidité. 

Ses derniers résultats ne plaident pas forcément en sa faveur, avec seulement trois top 6 en dix-huit mois, sur le DP World Tour :  6e du DP World Tour Championship fin 2021 à Dubaï, puis 6e du Abu Dhabi HSBC Championship début 2022, et encore 6e du Hero Dubai Desert Classic, début 2023. A part ça, pas grand chose, surtout en Majeurs : cut manqué au PGA Championship et 62e place à The Open l’été dernier à St Andrews. Pas de quoi faire le fanfaron.

 

Objectif Hoylake…

En attendant le résultat du procès intenté au DP World Tour par 13 joueurs du LIV Golf, dont Ian Poulter, pour entrave à leur liberté de travailler, qui a eu lieu en février à Londres, Poulter va tenter de se qualifier à coup sûr pour The Open au Royal Liverpool cet été à Hoylake (20-23 juillet). Lui qui n’a encore remporté aucun Majeur (2e de The Open en 2008, 3e du PGA Championship en 2012, 6e du Masters en 2015).

Quatre places pour la 151e édition de The Open de l’histoire seront mises en jeu le mois prochain lors du World City Championship à Hong Kong, une étape de l’Asian Tour financé lui aussi par le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite.

« Comme je ne sais pas ce qui va sortir du procès de Londres, je considère que Hong Kong sera mon tournoi qualificatif pour The Open. Je ne veux pas manquer Hoylake, mais ce sera peut-être ma seule chance. Et si je n’y arrive pas, certains diront peut-être : voilà, c’est fini pour lui. Ce ne sera pas le cas. Je vais continuer à me battre. Et je suis de retour à mon poids de forme, 180 livres (81 kilos), celui que j’avais en 2010. Je ne me suis jamais préparé aussi sérieusement. Je fais très attention à ce que je mange. »

 

11e dimanche au Mayakoba

En 2010, Poulter avait occupé le 5e rang du classement mondial. Ce lundi, il apparaît en 149e position et la dégringolade continue. Dimanche au Mexique, pour l’ouverture du LIV Golf 2023 au Mayakoba Resort, il a pris la 11e place, en jouant -4 sur trois tours, et il a pu repartir avec 405 000 dollars, soit dix fois moins que le vainqueur, Charles Howell III. Mais il n’a marqué aucun point au classement mondial ou dans la course à la Ryder Cup 2023. Car tous les chemins ne mènent pas à Rome…  

 

Photo:  Lionel Bonaventure / AFP

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